28 juin – À l’approche des Jeux Paralympiques de Paris 2024, de nombreux voyageurs à mobilité réduite ou touchés par un handicap mental, visuel ou auditif sont attendus dans les aéroports français. Bien que les transporteurs œuvrent pour l’accessibilité des passagers en situation de handicap, ils ne disposent pas de droits particuliers pour éviter qu’un vol ne devienne une épreuve à part entière.
D’après la dernière enquête de l’IATA (Association du transport aérien international), 80% des voyageurs sollicitant un service d’assistance se déclarent satisfaits de l’aide apportée.
Un taux de satisfaction à nuancer puisque les compagnies aériennes ne peuvent pas exiger de la part du passager une preuve de handicap. “Il n’y a pas de différence dans la réglementation européenne entre un voyageur âgé souhaitant une aide pour trouver sa porte d’embarquement et un passager malvoyant nécessitant un accompagnement plus spécifique” commente Imane El Bouanani, Responsable Juridique France de Flightright.
L’entreprise, leader européen de l’indemnisation des passagers victimes de perturbations aériennes, rappelle néanmoins que ces passagers comme toutes les personnes ou les chiens guides certifiés qui les accompagnent sont prioritaires en cas de perturbation aérienne (annulation, retard ou refus d’embarquement). Dans certains cas, les compagnies aériennes sont dans l’obligation d’indemniser les passagers victimes de ces perturbations. Flightright accompagnent les voyageurs dans leurs démarches d’indemnisation face aux compagnies aériennes dont le montant varie en fonction de la distance du vol, allant de 250€ à 600€.
“L’article 11 du règlement européen3 prévoit toutefois des dispositions spécifiques et renforcées pour les passagers à mobilité réduite ou ayant des besoins particuliers mais il est vrai que concernant des fauteuils endommagés lors d’un vol, les procédures d’indemnisation sont identiques à celles des autres passagers” précise Imane El Bouanani