Paris, le 05 septembre 2018. La nostalgie des vacances est un syndrome qui touche de nombreux Français : l’envie de ne pas rentrer se fait souvent ressentir. Flightright, leader européen en matière de services dédiés aux droits des passagers aériens passe en revue les 5 meilleures excuses utilisées.
1/ Une panne à l’aéroport
En août dernier, en pleine période de départs, le panneau d’affichage de l’aéroport de Gatwick à Londres est tombé en panne pendant près de 5 heures, provoquant un véritable chaos. Malgré l’intervention du personnel de l’aéroport obligé de sortir feutres et tableau blanc, une dizaine de voyageurs a malheureusement raté son vol.
L’avis de l’expert Flightright : malheureusement les compagnies aériennes ne peuvent pas être tenues comme responsables des perturbations provoquées par une panne à l’aéroport. Cependant, si l’on rate son avion dans ces circonstances, la compagnie aérienne quand-même est tenue de proposer un transport alternatif aux passagers affectés
2/ Un contrôle aux frontières
Il peut arriver que le passage des contrôles soit un peu plus long que prévu, retardant parfois l’embarquement. L’aéroport Nice-Côte d’Azur, par exemple, connaît un vrai problème de saturation au niveau des contrôles des passagers – notamment depuis la réintroduction provisoire de contrôles dans l’espace Schengen. Il se peut donc que les passagers les moins prévoyants n’arrivent pas à temps à leur porte d’embarquement.
L’avis de l’expert Flightright : on ne peut pas prétendre à un remboursement si l’on rate le décollage de son avion. Dans le cas où le vol est prévu en heure de pointe pendant la période des vacances, il est conseillé de se présenter à l’aéroport avec au moins 3 heures d’avance.L’avis de l’expert Flightright : on ne peut pas prétendre à un remboursement si l’on rate le décollage de son avion. Dans le cas où le vol est prévu en heure de pointe pendant la période des vacances, il est conseillé de se présenter à l’aéroport avec au moins 3 heures d’avance.
3/ Ma compagnie aérienne a fait faillite
L’été dernier, plus de 110.000 touristes sont restés bloqués à l’étranger suite à la faillite de Monarch Airlines. Cette compagnie aérienne reliait l’Angleterre à de nombreuses destinations touristiques prisées des Britanniques. Plus de trente avions ont dû être affrétés d’urgence par les autorités afin de rapatrier les touristes privés de leur vol retour.
L’avis de l’expert Flightright : en cas d’insolvabilité d’une compagnie aérienne, les chances d’obtenir des indemnités sont minimes. En effet, les demandes de remboursement des passagers ne sont pas prioritaires lors d’une procédure de liquidation judiciaire.
4/ Problème de papiers d’identité
Chaque année, de nombreux vacanciers français se retrouvent confrontés au scénario cauchemardesque de la perte ou du vol de leur pièce d’identité. Et sans ce document de voyage indispensable, il est difficile de revenir sur le territoire français.
L’avis de l’expert Flightright : en cas de perte ou de vol il faut, dans un premier temps, se rapprocher des autorités locales le plus rapidement possible afin d’effectuer une déclaration ; puis, dans un second temps, du consulat français pour enregistrer cette dernière. Dans le cas où la date de retour approcherait, un laisser-passer ou un passeport d’urgence peut être fourni. Le consulat devra alors vérifier l’identité du voyageur, ce qui peut prendre un certain temps. Avec un peu chance, il sera encore temps de prendre son vol de retour comme prévu une fois cette procédure achevée.
5/ Les conditions météos
Suite à l’éruption cet été de l’Agung, un volcan situé sur l’île indonésienne de Bali, des dizaines de vols ont été annulés. En novembre dernier, la menace d’éruption avait déjà perturbé le transport aérien et avait eu un impact direct sur le secteur du tourisme. Ce volcan entre régulièrement en éruption depuis son “réveil” en 2017.
L’avis de l’expert Flightright : une éruption volcanique est considérée comme une circonstance extraordinaire, tout comme une grève des contrôleurs aériens ou une tempête de neige. Si votre vol a subi une perturbation de ce genre, il n’est pas possible de prétendre à une indemnisation. Cependant, les compagnies aériennes sont tenues de proposer un vol de remplacement aux passagers affectés.
Et en cas de vols retardés, annulés ou de refus d’embarquement (surbooking), Flightright rappelle que les passagers ont des droits.